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Autorisation
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L’Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting ont été autorisées par le Comité international olympique (CIO) à participer au tournoi féminin de boxe des JO 2024. Pourtant, elles ont toutes les deux été disqualifiées des championnats du monde 2023 en raison de tests ADN prouvant qu’elles avaient des chromosomes XY.
C’est une situation qui pose de grandes questions quant à l’équité sportive. Le Comité international olympique (CIO) a confirmé la participation aux JO 2024 de deux boxeuses disqualifiées des championnats du monde 2023 pour avoir échoué aux tests d’éligibilité de genre.
« C’est choquant qu’ils aient pu aller aussi loin »
L’Algérienne Imane Khelif et la Taiwanaise Lin Yu-ting feront respectivement leur entrée en lice dans la compétition ce jeudi 1er août en -66 kg et ce vendredi 2 août en -57 kg.
La décision controversée du CIO a été commentée ce lundi 29 juillet, sur les réseaux sociaux, par l’ancien champion du monde Barry McGuigan : « C’est choquant qu’ils aient pu aller aussi loin, que se passe-t-il ? »
Les championnats du monde de boxe 2023 ont été organisés sous l’égide de l’Association internationale de boxe amateur (IBA). Son président, Umar Kremlev, avait ainsi déclaré à l’agence de presse Tass : « des tests ADN ont prouvé qu’elles avaient des chromosomes XY et qu’elles sont donc exclues des événements sportifs ».
Oui mais voilà, l’IBA qui organisait le tournoi olympique à Tokyo a perdu son pouvoir en raison d’une série de scandales notamment liés à l’arbitrage. Les compétitions de boxe aux Jeux olympiques de Paris sont de ce fait gérées par l’Unité de Boxe de Paris (PBU), une unité ad hoc établie par la commission exécutive du CIO.
Le CIO reconnaît le résultat des tests
Et ses règles sont beaucoup plus souples que celles de l’IBA. « La PBU s’est basée sur les règles de boxe de Tokyo 2020 pour élaborer ses règlements. Ces règles sont issues de celles de Rio 2016. La PBU s’est efforcée de limiter les amendements afin de minimiser l’impact sur la préparation des athlètes et de garantir la cohérence entre les Jeux olympiques », a expliqué l’unité dans un communiqué.
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